Série Les quatre évangiles (Roman Classique) Liste Complète
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Ce roman est basé sur une opposition stricte et rigoureuse entre le couple Froment et leur douze enfants, incarnant le bonheur, et ceux qui se limitent volontairement à une petite progéniture, voire ceux qui la refusent totalement.
A ceux-là, la déchéance sociale et les malheurs de la vie.
Le récit expose toute une série de problématiques liées à la dénatalité comme l’abandon des enfants et leur traitement par l’Assistance publique, la contraception, l’avortement, l’infanticide, qu’il met en scène dans des épisodes mélodramatiques.
Ce roman est publié en feuilleton dans L’Aurore de mai à octobre 1899, puis en volume le 12 octobre chez Fasquelle, en pleine tempête issue du nouvel épisode de l’affaire Dreyfus après la nouvelle condamnation du capitaine.
C’est la valeur morale de l’œuvre qui est remarquée, plus que ses qualités littéraires, bien que fortement critiqué par la droite nationaliste.
Le livre fut remarqué par Sigmund Freud, qui le rangea parmi les dix ouvrages les plus intéressants qu’il ait lus.
Il s’agit ici d’un roman d’un nouveau genre pour Zola, puisque c’est une œuvre d’anticipation construite sur la volonté générale de progrès social et sur les évolutions industrielles de la fin du XIXè siècle.
Alors que les idéaux socialisants appellent à une lutte des classes sanglante, Zola aspire à une entraide.
Il écrit : « je veux montrer toute cette vieille charpente sociale craquant sous la poussée démocratique, la question de la réorganisation du travail se posant comme la question-mère de la société future pour une juste distribution des richesses. »
L’Exposition universelle de 1900, qui a passionné Zola, est incontestablement en filigrane du roman.
Les progrès techniques ont une place centrale dans le récit, avec la Fée électricité, de nature à résoudre tous les maux de l’humanité ou la sidérurgie moderne, qu’il va observer près de Saint-Étienne aux Aciéries et Forges d’Unieux.
Il prône aussi des idéaux comme « l’abolition du salariat » en exaltant le travail « nécessaire et noble ».
Dernière oeuvre de Zola, publiée au lendemain de sa mort, Vérité s'inscrit dans un cycle romanesque qui apparaît comme le véritable testament spirituel de l'écrivain.
A travers l'histoire de Simon, instituteur juif injustement accusé d'avoir violenté et tué un adolescent, c'est bien évidemment l'affaire Dreyfus qui transparaît, et le combat mené par Zola, qu'il paya peut-être de sa vie.
Mais autour du mécanisme et des rouages de l'«erreur» judiciaire, démontés avec un réalisme souverain, c'est toute une société que dépeint le roman, dévoilant ses intérêts d'argent, ses passions, ses luttes de pouvoir.
Au centre du débat l'influence de l'Eglise et la laïcité scolaire, deux thèmes majeurs de la vie française en ces années 1900.
L'immense popularité des Rougon-Macquart a éclipsé quelque peu ce dernier Zola, délibérément engagé, prophétique, chez qui le naturalisme renoue avec la tradition d'un Victor Hugo.
Commencé mais jamais terminé.
1 - Fécondité
2 - Travail
3 - Vérité
4 - Justice