Thriller Thriller Thriller Thriller Thriller Cohabitation interdite Effeuillage ante mortem Le nègre et ses fantômes Les silences de Dorothée Quint Une année prodigieuse
Ils sont jeunes, beaux, et ils s'aiment.
Tout devrait donc être pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Mais il y a un "mais", et de dimension.
Alice est la porte-parole adjointe du parti dont le leader occupe l'Elysée.
Guillaume est un député en pleine ascension dans l'opposition.
Provincial, né dans une famille où on a toujours voté à gauche, il n'a a priori aucun point commun avec cette grande bourgeoise parisienne dont la famille est solidement ancrée à droite.
Pourtant, l'amour les a surpris un soir, sans crier gare.
Depuis, ils doivent vivre leur passion en clandestins, à l'insu de tous.
Adultes, libres de toute attache sentimentale, ils en sont réduits à se cacher comme des enfants ou des adolescents.
Si, dans leurs partis respectifs, leurs "amis" apprenaient leur liaison, ce serait la catastrophe et un coup de frein, peut-être fatal, à leurs carrières en plein essor.
Alors, comment vont-ils se sortir de cette situation ?
C'est le thème de "Cohabitation interdite", une comédie romantique très contemporaine.
Si contemporaine qu'elle se trouve rattrapée par l'actualité politique en France.
Installé sur le divan de la psy, le narrateur d'"Effeuillage ante mortem" se délecte à l'avance de ce qui va arriver.
Il y a de quoi, parce que ce qui va se passer n'est pas banal du tout.
Cette nouvelle est la première d'un recueil de six textes qui sont autant de contes de la cruauté ordinaire, ou extraordinaire, selon les cas.
Dans ce recueil, on croise une série de personnages plutôt fêlés et inquiétants.
Le genre de ceux dont on se dit qu'on préfère les savoir loin, le plus loin possible.
Mais, d'un autre côté, il faut bien reconnaître que l'on peut aussi y apercevoir la silhouette de Dieu en personne.
Une chose est sûre, en tout cas, après avoir lu "Effeuillage ante mortem", vous n'écouterez plus jamais "La flûte enchantée" de Mozart sans un frisson.
Si vous aimez les atmosphères ambiguës, où les clins d'oeil ne sont là que pour masquer, tant bien que mal, des vérités rarement bonnes à dire, alors plongez-vous dans "Effeuillage ante mortem", vous n'en sortirez pas indemne.
Maxence Langer est nègre.
Depuis une douzaine d’années, il écrit les vies d’illustres inconnus.
Il a fini par se contenter de cette vie de médiocrité qui lui donne au moins l’illusion de l’indépendance.
Mais on n’est jamais totalement maître de son existence.
Maxence Langer va l’apprendre de manière brutale, un vendredi soir, à cause d’un chauffeur routier trop pressé de rentrer chez lui.
Quelques mois plus tard, sa vie va être à nouveau bouleversée, par un coup de téléphone, cette fois, qui le fait toucher du doigt l’Histoire, la vraie.
Parce qu’enfin, si l’histoire du 20ème siècle n’était pas exactement telle qu’on nous la raconte ?
Et si le président américain Harry Truman avait failli être abattu par un mystérieux tueur dans la nuit du 14 au 15 juillet 1948 à Philadelphie ?
Et si, cette nuit-là, un Français inconnu s’était trouvé au bon endroit pour empêcher son assassinat ?
Pour Maxence Langer, la découverte de cet épisode historique méconnu va constituer l’occasion unique de remettre sur ses rails une vie qui partait à vau-l’eau.
Elle va, surtout, le plonger dans sa propre histoire familiale, à la rencontre de ses propres fantômes.
Elle va lui faire faire la connaissance d’un salaud héroïque, dont la vie à la lumière éphémère aura surtout été une succession d’épisodes plus sombres, voire franchement obscurs.
Les silences de Dorothée Quint TOP
L'auteur brosse ici le portrait, attachant et tout en finesse, d’une femme en avance sur son temps.
Pendant plus de quarante ans, Dorothée Quint a été ouvreuse dans un cinéma d’une ville de province française.
Elle a, surtout, vécu une belle histoire d’amour.
Dont elle a toujours refusé de parler à ses proches.
Elle a élevé seule une fille, en femme forte et indépendante avant l’heure, puisque Dorothée Quint est née en 1929.
Être mère célibataire dans les années cinquante et même soixante n’était pas simple.
Alors que Dorothée approche de son quatre-vingt-septième anniversaire, Ernestine, l’une de ses petites-filles qui vient de se marier, va chercher à savoir à tout prix qui était vraiment « le mari de Mémé ».
Cet homme mystérieux dont elle a toujours refusé de parler, et même de dire qui il était.
Portrait de femme, et même de femmes au pluriel, « Les silences de Dorothée Quint » peut se lire comme une comédie romantique originale.
Mais aussi comme une plongée dans la vie d’une famille dans la seconde moitié du vingtième siècle.
Une période tellement proche de la nôtre, et pourtant déjà si lointaine.
Trente-cinq ans, le bel âge ?
Pour Xavier, le narrateur, son trente-cinquième anniversaire marque le début d'une période terrible.
C'est comme si son existence, jusque-là tout entière vouée à l'insouciance, allait soudain craquer de toutes parts sous une avalanche de bouleversements inattendus.
Sa vie amoureuse, mais aussi professionnelle, familiale, et même amicale: rien ne va résister à cette tempête qui s'abat sur lui sans crier gare.
À la fin du roman, Xavier a trente-six ans et il n'a plus grand chose à voir avec l'adolescent prolongé qu'il était un an plus tôt.
A-t-il pour autant réussi son entrée dans le monde adulte ?
C'est la question que ce roman pose dans une constante harmonie d'humour et d'émotion.
