KÂÂ ( pseudo de Pascal Marignac )
En ces temps ombrageux où les valeurs tombent plus vite que les murs, on ne sait plus trop de quel bord on est puisque des bords, justement, il n’y en a sans doute plus.
Peter Rowland de Capestrange a-t-il vraiment envie, entre deux séances de décoiffement à la vodka, de mouiller ses anciennes connaissances de l’époque.
Où il travaillait pour le GRU et, ensuite, pour le KGB, afin de savoir qui prétend annexer quelques tonnes de plutonium ?
Ce « diplomate de l’ombre » qui officie en principe pour le compte du gouvernement français a peut-être d’autres spectres à fouetter.
Ou peut-être pas.
Une main de femme reposait dans l’herbe humide.
David descendit de cheval et prit dans la sienne cette main, si belle, si lourde, si dorée, qui se tendait vers lui.
Ainsi débute la dérive perverse qui entraîne un jeune écrivain dans le sillage de sculpteurs fous.
Le vieil homme aux grandes dents jaunes roule en Bentley.
Il sillonne les routes de campagne à la recherche de proies.
Des proies qu’il emmène dans sa propriété décrépite.
Et qu’il décapite à l’aide d’une guillotine cachée dans sa cave.
Une nuit, le vieux rencontre Khader, Khader lui plaît.
C’est un garçon perdu et sensible.
Et sans doute un peu fou, aussi.
Alors les têtes continuent à tomber de plus belle.
Puis sont envoyées dans un carton à chapeau au juge d’instruction Renaud Klodarec.
Pendant que la police cherche, le tueur trouve.
Et Khader l’accompagne, à la fois fasciné et horrifié par sa propre descente en enfer.
Jusqu’au jour où le vieux décide de le récompenser.
La récompense s’appelle Carole.
Carole est ce genre de fille qu’on paye, cher.
Si cher que les marges dégagées par son travail permettent de lui offrir un ange gardien.
Sentant l’étau se resserrer, l’homme aux dents jaunes abandonne ses cadavres étêtés.
Puis prend la fuite avec Khader, et Carole qu’il a décidé d’épargner.
Leur périple les mènera dans un port battu par la pluie et les vents.
Et bien sûr l’histoire se terminera très mal.
Et puis les chiens parlaient... TOP
Il s’appelle Nathan Waastresseles.
Il traîne sa silhouette d’étudiant fauché dans un Paris pluvieux qu’il déteste.
Et un jour, un notaire quimperois lui apprend qu’il hérite d’un certain Bernard Waastresseles dont sa famille lui a toujours caché l’existence.
Son héritage ?
Une île en plein Pacifique, une île convoitée par des Japonais amateurs de sensations glauques.
Une île où les chiens aboient avec l’accent anglais.
Et où l’on extermine les autochtones à coups de gaz neurotoxiques.
Vous trouvez ça bizarre ?
Vous n’avez encore rien vu.
Il ne faut pas déclencher les puissances nocturnes TOP
C'est en allant aux enterrements qu'on attrape la mort ou plutôt que la mort vous attrape.
Elle vient à peine de terminer un travail qu'Elle en cherche déjà un autre.
Et si, par hasard vous passez par là, désoeuvré vous aussi, Elle vous prendra en filature.
S'amusant à vous appâter au moyen d'un crime juste assez insolite pour piquer votre curiosité.
Car vous vous ennuyez, n'est-ce pas ?
Vous avez beau être un casseur de banque philosophe, érudit, esthète, amateur de bonne nourriture et de belles armes, l'ennui est là, sournois.
Qui vous fera mordre à l'hameçon. Alors commencera une terrible descente aux enfers, sordide, sanglante, absurde.
Et vous vous retrouverez à patauger dans le sang pour une histoire dont, au demeurant, vous vous fichiez éperdument et à laquelle vous ne comprenez rien.
Mais la Mort s'amuse et vous aussi, peut-être, qui sait ?
L'ennui, c'est tellement mortel.
La fiancée du vieux renard TOP
Mr Aurel puisque c'est de lui qu'il s'agit, se voit proposer une mission.
Ramener sa fiancée au vieux renard, un vieillard qui a détourné du pognon.
Et qui a au cul toutes les polices, quelques truands et les forces spéciales sud africaine modèle 100% apartheid, excusez donc du peu.
Dans un premier temps, aller la chercher au Pays de Galles, puis la mettre elle et un vieil homosexuel british dans un petit avion pour voler vers la bourgogne du nord à vue et de nuit.
Très beau moment avec force détails aéronautiques.
Bien sûr les plans changeront au fils des évènements.
Mr Aurel se serait-il fait manipuler ?
En tout cas il devra faire appel à une de ses plus redoutables copines tueuse pour finir par faire le ménage dans une boite à partouze de Caen.
Nul n’a, mieux que l'auteur, joué avec une certaine mythologie populaire où les femmes sont forcément sexy, les hommes virils, solitaires, cyniques et surarmés.
Où l’ensemble de la société est dominé par le secret et la violence.
On suivra, dans cette France du début des années 1980, un tueur gastronome, lecteur de théologie médiévale, amateur de peinture flamande, conducteur de grosses cylindrées, allemandes de préférence, qui sait lire une carte des vins et remonter un pistolet automatique avec compétence.
Sur une affaire d’évasion fiscale et de groupe d’extrême droite, l'auteur met ici la même minutie à nous décrire un cadavre qui brûle, une scène de triolisme, une vieille rue de Bruges, une sonate de Bach, les yeux gris d’une femme traquée et amoureuse.
Vous êtes allé au trou à cause d’une ordure qui vous a roulé proprement.
Une seule idée, lorsque vous sortez.
Lui mettre la main au collet et l’écrabouiller.
Et puis, circonstances et rencontres inopinées changent les programmes, ce qui fait que ça ne va pas en s’arrangeant, même si, parfois, ça en aurait presque l’air.
On ne retrouve pas la liberté à coups de marteau, en se frayant un chemin parmi les cadavres.
M. Cinquante a plusieurs passions : le bridge, la bonne chère et les femmes.
Il a également un solide métier : tueur à gages.
Rien d'étonnant, donc, à ce qu'on lui confie un contrat sur un dénommé Mental.
Lorsque l'hypothèse la plus improbable surgit, une étrange complicité s'accomplissant entre les deux hommes, on peut craindre le pire.
Et le pire survient…
Comme le proclame le héros de ce roman :
"L'avantage de la haine est qu'elle vous rend votre sang-froid absolument intact. Cristallisé, en somme."
On a rempli les cercueils avec des abstractions TOP
On a rempli les cercueils avec des abstractions.
Rouvieux mène une existence de cadre supérieur sans histoires jusqu’au jour où il perd une importante somme d’argent au poker.
Une passion qu’il assouvit en cachette de son entourage.
Des individus peu scrupuleux et légèrement mafieux lui proposent de convoyer une voiture de Suisse jusqu’à Marseille, en échange de quoi sa dette sera effacée.
Piégé, Rouvieux n’a plus qu’un objectif : rester en vie.
On a rempli les cercueils avec des abstractions est une sorte de road-movie à travers la France profonde.
On commence à tuer dans une heure TOP
Son héros récurrent, malfrat de haut vol, mercenaire, tueur à gages, fait preuve d’un certain instinct de justice.
Comment résister à l’appel d’une ancienne amitié ?
Comment ne pas voler au secours du truand vieux, mais noble ?
Seulement, il y a du pas prévu au programme dans cette histoire de réhabilitation d’un innocent au fond de notre France très très profonde.
Des salauds et des fous…
Faut-il dire comme partout ?
Petit Renard est un Shoshone...
Un Indien fatigué du grand chaos américain...
Un tueur professionnel lassé de vivre en état d’alerte permanent.
Petit Renard est redoutable, sans pitié, paranoïaque ?
Peut-être.
En tout cas, si hargneux que même les grands méchants loups ont fini par avoir peur de lui.
Petit Renard n’est déjà plus qu’une ombre qui marche parmi les vivants.
Un fantôme d’homme qui s’effiloche dans le vent de la réalité.
Certains organismes officiels pourraient se mettre en tête de s’en débarrasser, mais peut-on tuer quelqu’un qui ne s’est jamais réellement senti vivant ?
Un ancien flic se lance aux trousses de ceux qui l’ont fait « tomber », politiciens véreux et autres malfrats.
Mais, ivre de vengeance, il ne peut plus stopper la machine infernale qu’il a lancé.
En principe, un flic marron, quand ça sort du placard où il avait l’habitude d’expédier les autres, ça se fait tout petit et ça se préoccupe surtout de trouver du boulot.
Serge, lui, en a décidé autrement.
Pour des raisons évidentes et pour d’autres, plus pénibles et beaucoup moins avouables, comme la peur ou la honte.
Ça ne peut que très mal finir.
A moins que... ?
Parmi les choses très désagréables, il y a celle qui consiste à courir à travers bois.
Les hélicoptères de la gendarmerie au-dessus de la tête.
Et des chiens aux basques, en imaginant tout ce que vous allez faire à celui qui vous a mis dans cette situation.
Silhouettes de mort sous la lune blanche TOP
Il aime les alcools rares, la musique de chambre et les éditions originales.
Mais il compte surtout sur son Walther.7,65 et sa Winchester.
Maître du hold-up sanglant, tueur pointilleux et expert en balistique, ce samouraï est avant tout un chasseur, condamné à la solitude.
Un chasseur devenu gibier et fugitif à la suit d'un casse réussi à Saint-Cloud.
Il a abattu un complice.
Deux autres sont sur ses traces.
Il les attend dans sa ferme isolée des monts Lozère.
Ils viendront, silhouettes de mort dans la nuit cévenole.
Mais l'intrusion imprévue d'une fille aux yeux verts peut faire basculer le scénario.
L'entraînera-t-il dans sa spirale infernale ?
Une sombre histoire de vengeance admirablement construite.
Un vieil agriculteur abattu d’une balle de carabine sur son tracteur…
La campagne Bourguignonne n’est plus ce qu’elle était.
Ce meurtre est-il lié à l’horrible affaire qui a secoué le village voici quelques semaines ?
Trois chiens appartenant à des personnes âgées ont été retrouvés morts, découpés, et l’un d’eux appartenait précisément au cultivateur assassiné.
C’en est trop pour Tertullien, le maire d’un village autrefois si tranquille…
Et ne voilà-t-il pas que quelqu’un sabote sa voiture !
Cette fois le maire va remuer ciel et terre, parrallèlement aux gendarmes et au SRPJ, pour ramener le calme dans sa commune.