Patrick CHAMOISEAU

Thriller Thriller            
J'ai toujours aimé la nuit Solibo Magnifique            

 

J'ai toujours aimé la nuit           TOP

Un flic, un tueur, un face à face.

Un commandant de police enfermé seul avec un tueur.

La scène pourrait paraître banale.

Elle l'est déjà un peu moins lorsqu'on sait que c'est la dernière nuit de service actif du policier.

Et que, pour la première fois de sa longue et monotone carrière, il se retrouve enfin face à ce dont il a toujours rêvé : un tueur en série inconnu des forces de l'ordre.

Sauf que, dans cette maison isolée, c'est le tueur qui pointe son arme depuis des heures sur le policier.

Depuis des heures l'officier écoute et essaye de graver dans sa mémoire l'incroyable confession de celui qui se surnomme " l'archange de la mort ".

Et qui lui raconte dans le détail son " œuvre " : dix années de crimes impunis.

Comment le flic en est-il arrivé là ? 

Comment une simple altercation au début de la soirée l'a-t-il mis sur la piste du tueur ? 

Et quelles sont ses chances de s'en sortir ?

L'auteur nous livre ici un formidable roman noir.

En même temps qu'il dresse un portrait déchirant d'une Martinique livrée à tous les débordements, en passe de perdre sa culture, sa magie et son humanité.

 

Solibo Magnifique           TOP

Fort-de-France, pendant le carnaval. 

Devant son public médusé, le conteur Solibo Magnifique meurt, foudroyé par une égorgette de la parole. 

Auto-strangulation ou meurtre ? 

Toute l'assistance est soupçonnée, notamment Bateau Français, dit Congo, fabricant de râpes à manioc, et qui aurait empoisonné Solibo avec un fruit confit. 

Bouaffesse et Évariste Pilon mènent l'enquête, allant jusqu'à garder à vue Patrick Chamoiseau lui-même. 

Quant à Congo, suspect numéro un, il sera laminé. 

Ce que, d'interrogatoire en interrogatoire, les deux policiers vont pourtant révéler, c'est l'univers caduque, au seuil de l'oubli, des Maîtres de la parole, des grands conteurs qui avaient, tel Solibo, le goût du mot, du discours sans virgule.