Historique Historique Historique Les amours blessées Les Pérégrines Très sage Héloïse
Compagnons d’éternité ( Suite de " Les Pérégrines ") TOP
Juillet 1099.
Les Francs s'emparent de Jérusalem qu'ils assiégeaient.
Emportées par le vent de l'Histoire, Brunissen, Flaminia et Alaïs, les trois filles de Garin le parcheminier de Chartres, vont vivre dans leur coeur et dans leur chair l'affrontement de la Chrétienté et de l'Islam.
Pendant que Godefroi de Bouillon fonde le royaume franc de Jérusalem, les trois sœurs, au fil des jours, traverseront heurs et malheurs en Terre sainte.
À l'image du destin tourmenté du royaume naissant, leur sort sera semé de pièges.
L'une songera à repartir pour Chartres, les autres à demeurer à Jérusalem. .
Jamais le Moyen Âge n'avait inspiré un tel roman, chronique chaude et familière d'une famille vivant au XIIIe siècle, dans le royaume de Saint Louis.
Jeanne Bourin y conte l'existence quotidienne des Brunel, orfèvres à Paris, surtout celle des femmes et, tout particulièrement, de deux d'entre elles : Mathilde, la mère, trente-quatre ans, et Florie, sa fille, quinze ans, qui se marie.
Tout semble tranquille, assuré.
Rien ne l'est, car une folle passion et des événements dramatiques vont ravager la vie des Brunel.
Si l'intrigue est imaginaire, le cadre historique, lui, ne l'est pas.
Agnès Sorel fut la première maîtresse royale reconnue officiellement, affichée, comblée de titres et de biens.
Médiévale par la gaieté et la foi, déjà moderne par le goût du confort et les besoins matériels, elle s'identifie parfaitement au siècle charnière qui fut le sien.
1443 : fille d'honneur d'Isabelle de Lorraine, duchesse d'Anjou, Agnès a vingt et un ans lorsqu'elle rencontre, à Toulouse, Charles VII qui, lui, a quarante ans.
La beauté d'Agnès fit de lui un amant subjugué, le transfigurant : de terne, inquiet, défiant, malchanceux, il devint joyeux, hardi, plein d'allant, habile.
Des amours qui sont aussi de l'Histoire, comme toujours chez Jeanne Bourin.
Agnès Sorel fut appelée " damoiselle de Beauté " tant parce qu'elle était tenue pour la plus belle du monde que parce que le roi lui avait donné à vie la maison de Beauté-lès-Paris.
La Garenne, c'est une belle propriété au bord du Loir.
Pour Françoise, huit ans et demi en 1930, c'est l'endroit magique où elle passe des étés merveilleux.
Il faut dire qu'à la Garenne, les vacances sont un véritable enchantement.
Un tourbillon de plaisirs et de divertissements : promenades en bateau, courses folles en automobile, baignades, pique-niques dansants en forêt, bonheur de se gorger de fruits et de soleil.
C'est aussi l'occasion d'observer les grandes personnes, de surprendre leurs querelles, de voir naître et grandir leurs amours.
De découvrir un monde plein d'interrogations et de promesses.
Les amours de Pierre de Ronsard et d’Agrippa d'Aubigné.
L'incendie du château de Fréteval rapproche Bernold, jeune maître verrier, et Isambour, brodeuse sur toile.
Ils s'aiment. D'un amour tendre et passionné.
Mais l'oncle de la jeune fille veut la marier au fils du meunier.
Bernold enlève Isambour.
Après ce rapt chevaleresque, il l'emmène à Blois et l'épouse.
Roman de cet amour qui dure les vingt années que dure la vie du couple, Le Grand Feu est aussi celui de toute la société féodale du début du XIIe siècle.
Aux alentours de Blois, et dans la vallée du Loir, on construit des villages et des villes, des églises et des donjons fortifiés ; la princesse Adèle, fille de Guillaume le Conquérant, introduit un nouvel art de vivre ; des croisés rentrent de Terre sainte ; les épidémies et les famines sont évoquées en filigrane.
Comme sur les tapisseries de Bayeux, qui viennent d'être achevées, c'est tout un monde en mutation - des paysans aux artisans et aux seigneurs - que Jeanne Bourin laisse apparaître ici, et fait revivre.
Juin 1266, dernier bel été du règne de Saint Louis.
Marie, la plus jeune fille des Brunel, est veuve depuis deux ans et mère attentionnée de deux enfants, Vivien et Aude.
Elle a vingt-sept ans, un métier qu’elle adore, enlumineresse, et un amant fougueux, Côme Perrin, maître mercier.
Mais trois truands lombards font peser sur sa famille une terrible menace.
Commence alors le jeu de la tentation : argent, luxure, violence, désespoir, mort, jusqu’à la sainteté et au martyre.
C’est un rêve étrange et proche à la fois qui a inspiré à Jeanne Bourin le titre de ce nouveau livre.
Récit autobiographique, Le Sourire de l’ange permet de découvrir le visage d’une des romancières les plus connues du grand public.
Femme de lettres qui a su redonner vie aux figures du Moyen Age dans La Chambre des dames ou Les Pérégrines, Jeanne Bourin est aussi une femme de cœur qu’habitent des convictions profondes.
Dans ce beau témoignage, qui évoque tout à la fois sa vocation d’écrivain et son itinéraire spirituel, elle n’hésite pas à faire partager les questions qu’elle se pose, sa foi, ses révoltes et ses raisons de vivre.
Hanté par le progrès et les peurs de la fin du millénaire, notre monde, souligne-t-elle, a oublié la joie d’exister et l’enthousiasme des bâtisseurs de cathédrales.
Il ne se souvient plus que, plus fort que la mort, plus fort que le mal, Dieu nous offre un visage d’amour.
Il doit réapprendre les chemins d’une espérance nouvelle. Comme l’ange qui sourit au portail de la cathédrale de Reims, ce nouveau livre de Jeanne Bourin saura toucher ceux qui, aujourd’hui, sont en quête d’humanité et de sens.
L'amour platonique de Ronsard et sa "muse" Cassandre Salviati.
« Te souviens-tu, Guillemine, du printemps de nos quinze ans ?
C’était au temps du roi François, premier du nom. »
Ainsi parle Cassandre, à qui l’on vient d’annoncer la mort de Pierre de Ronsard.
Ils se sont rencontrés un jour d’avril 1545, à la Cour.
Jeune poète alors inconnu, il écrira : « Je la vis, j’en fus fou. »
Il est clerc tonsuré et ne peut se marier.
Elle épousera Jean de Bray, un seigneur du voisinage.
Mais Cassandre et Ronsard ne cesseront de s’aimer, de rompre, de s’aimer encore.
Toujours.
C’est quarante ans de sa vie que Cassandre évoque ici.
Inspiratrice de Ronsard, parente de Catherine de Médicis, elle est surtout une femme de la Renaissance, cette époque contrastée où les arts et la littérature florissent, tandis que les femmes perdent leurs droits acquis au Moyen Âge et que les guerres ravagent le pays.
Les Pérégrines ( Voir la suite "Compagnons d’éternité" ) TOP
Le 15 juillet 1099, les croisés conquirent Jérusalem.
C'était le terme de la première croisade, le plus audacieux pèlerinage de tous les temps.
Nombre d'historiens ont rapporté cette extraordinaire expédition vers le tombeau du Christ.
Mais personne encore n'avait écrit le roman de cette épopée au féminin.
De Chartres à Jérusalem, en passant par Constantinople, Nicée, Antioche et Tripoli, Les Pérégrines nous entraînent à la suite de Brunissen, Flaminia et Alaïs, les trois filles d'un parcheminier chartrain.
Par leurs yeux, nous découvrons les splendeurs de ces villes mais aussi les terribles épreuves rencontrées en route.
La mort qui décime leur famille, les longues marches épuisantes, la faim, la soif, la maladie, les combats, les rivalités qui opposent les seigneurs francs.
Soutenues par leur foi et les événements miraculeux qui sauvent les pèlerins du désastre, les trois sœurs nous font également vivre les amours passionnées et contradictoires qui vont diviser leurs cœurs et bouleverser leurs vies.
L'auteur nous restitue avec éclat l'existence quotidienne des croisés.
Elle nous replace dans cette époque de foi et de violence, en mêlant l'histoire à la fiction, et nous rappelle que les femmes, elles aussi, ont participé activement aux croisades.
Elles furent les aventurières de Dieu.
La passion mythique d'Héloïse pour Abélard.
"Héloïse ! Une des créatures les plus extraordinaires de tous les temps !
On a pu l'appeler " la femme qui inventa l'amour " car elle se dresse comme une torche au seuil du siècle qui sut transmuer le sentiment amoureux en passion.
Née avec lui (1100 ou 1101), la belle étudiante du cloître Notre-Dame vécut totalement, dans sa chair, dans son âme, les enivrements et les déchirements d'une découverte superbe mais sulfureuse.
Elle allait bouleverser l'ordre de l'amour humain.
Emportée dans la même étourdissante spirale, Abélard et Héloïse demeurent les témoins exemplaires de la prodigieuse révolution de mœurs qui s'est produite à l'aube de ce XIIe siècle qui fut, en réalité, notre véritable Renaissance.
Autour d'Héloïse revit une époque minutieusement reconstituée et observée à partir des détails les plus familiers, les plus authentiques aussi.