Jeanne BOURIN

La chambre des dames La dame de beauté Le grand feu Le jeu de la tentation Les amours blessées Très sage Héloïse
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La chambre des dames           TOP

Jamais le Moyen Âge n'avait inspiré un tel roman, chronique chaude et familière d'une famille vivant au XIIIe siècle, dans le royaume de Saint Louis. 

Jeanne Bourin y conte l'existence quotidienne des Brunel, orfèvres à Paris, surtout celle des femmes et, tout particulièrement, de deux d'entre elles : Mathilde, la mère, trente-quatre ans, et Florie, sa fille, quinze ans, qui se marie. 

Tout semble tranquille, assuré. 

Rien ne l'est, car une folle passion et des événements dramatiques vont ravager la vie des Brunel. 

Si l'intrigue est imaginaire, le cadre historique, lui, ne l'est pas.

 

La dame de beauté           TOP

Agnès Sorel fut la première maîtresse royale reconnue officiellement, affichée, comblée de titres et de biens. 

Médiévale par la gaieté et la foi, déjà moderne par le goût du confort et les besoins matériels, elle s'identifie parfaitement au siècle charnière qui fut le sien. 

1443 : fille d'honneur d'Isabelle de Lorraine, duchesse d'Anjou, Agnès a vingt et un ans lorsqu'elle rencontre, à Toulouse, Charles VII qui, lui, a quarante ans. 

La beauté d'Agnès fit de lui un amant subjugué, le transfigurant : de terne, inquiet, défiant, malchanceux, il devint joyeux, hardi, plein d'allant, habile. 

Des amours qui sont aussi de l'Histoire, comme toujours chez Jeanne Bourin. 

Agnès Sorel fut appelée " damoiselle de Beauté " tant parce qu'elle était tenue pour la plus belle du monde que parce que le roi lui avait donné à vie la maison de Beauté-lès-Paris.

 

Le grand feu           TOP

L'incendie du château de Fréteval rapproche Bernold, jeune maître verrier, et Isambour, brodeuse sur toile. 

Ils s'aiment. D'un amour tendre et passionné. 

Mais l'oncle de la jeune fille veut la marier au fils du meunier. 

Bernold enlève Isambour. 

Après ce rapt chevaleresque, il l'emmène à Blois et l'épouse. 

Roman de cet amour qui dure les vingt années que dure la vie du couple, Le Grand Feu est aussi celui de toute la société féodale du début du XIIe siècle. 

Aux alentours de Blois, et dans la vallée du Loir, on construit des villages et des villes, des églises et des donjons fortifiés ; la princesse Adèle, fille de Guillaume le Conquérant, introduit un nouvel art de vivre ; des croisés rentrent de Terre sainte ; les épidémies et les famines sont évoquées en filigrane. 

Comme sur les tapisseries de Bayeux, qui viennent d'être achevées, c'est tout un monde en mutation - des paysans aux artisans et aux seigneurs - que Jeanne Bourin laisse apparaître ici, et fait revivre.

 

Le jeu de la tentation           TOP

Juin 1266, dernier bel été du règne de Saint Louis. 

Marie, la plus jeune fille des Brunel, est veuve depuis deux ans et mère attentionnée de deux enfants, Vivien et Aude. 

Elle a vingt-sept ans, un métier qu’elle adore, enlumineresse, et un amant fougueux, Côme Perrin, maître mercier. 

Mais trois truands lombards font peser sur sa famille une terrible menace. 

Commence alors le jeu de la tentation : argent, luxure, violence, désespoir, mort, jusqu’à la sainteté et au martyre.

 

Les amours blessées           TOP

L'amour platonique de Ronsard et sa "muse" Cassandre Salviati.

« Te souviens-tu, Guillemine, du printemps de nos quinze ans ? 
C’était au temps du roi François, premier du nom. » 

Ainsi parle Cassandre, à qui l’on vient d’annoncer la mort de Pierre de Ronsard. 

Ils se sont rencontrés un jour d’avril 1545, à la Cour. 

Jeune poète alors inconnu, il écrira : « Je la vis, j’en fus fou. » 

Il est clerc tonsuré et ne peut se marier. 

Elle épousera Jean de Bray, un seigneur du voisinage. 

Mais Cassandre et Ronsard ne cesseront de s’aimer, de rompre, de s’aimer encore. 

Toujours. 

C’est quarante ans de sa vie que Cassandre évoque ici. 

Inspiratrice de Ronsard, parente de Catherine de Médicis, elle est surtout une femme de la Renaissance, cette époque contrastée où les arts et la littérature florissent, tandis que les femmes perdent leurs droits acquis au Moyen Âge et que les guerres ravagent le pays.

 

Très sage Héloïse           TOP

La passion mythique d'Héloïse pour Abélard.

"Héloïse ! Une des créatures les plus extraordinaires de tous les temps ! 

On a pu l'appeler " la femme qui inventa l'amour " car elle se dresse comme une torche au seuil du siècle qui sut transmuer le sentiment amoureux en passion.

Née avec lui (1100 ou 1101), la belle étudiante du cloître Notre-Dame vécut totalement, dans sa chair, dans son âme, les enivrements et les déchirements d'une découverte superbe mais sulfureuse.

Elle allait bouleverser l'ordre de l'amour humain. 

Emportée dans la même étourdissante spirale, Abélard et Héloïse demeurent les témoins exemplaires de la prodigieuse révolution de mœurs qui s'est produite à l'aube de ce XIIe siècle qui fut, en réalité, notre véritable Renaissance.

Autour d'Héloïse revit une époque minutieusement reconstituée et observée à partir des détails les plus familiers, les plus authentiques aussi.